Vous découvrirez sur cette page les principales cadences musicales (cadence rompue, cadence plagale, cadence parfaite, la demi-cadence ...) et progressions d'accords qui vous assurent de un enchainement d'accordsmélodique réussi. Certaines de ce sprogressions sont très connues comme l'Anatole mais nous vous proposerons également des suites d'accords toujours valables sur lesquelles vous pourrez vous appuyer pour improviser.
Vous retrouverez ces suites d'accords dans le site pour chacune des gammes majeures et mineures. Les explications ci-dessous vous permettront également de mieux comprendre ces cadences, leurs structures, leurs avantages avec des exemples de chansons trè connues (JJ Goldman, Daniel Balavoine, Calogero, France Gall, Barbata mais aussi ABBA, Les Rolling Stones ou les Beatles). Bref, il y a le côté théorique mais surtout pratique. C'est bien de comprendre la thoérie mais il est encore mieux de voir cela concrètement, avec des exemples précis pour bien comprendre. En variétés, tout comme en musique classique, les cadences et progressions d'accords sont très souvent utilisées. Il est donc important de les connaître car elles peuvent vous aider à comprendre une chanson, un thème ... et surtout de pouvoir improviser dessus ou de composer une chanson. Je vous propose pour illustrer ces progressions d'accords des exemples multiples et variés pour pouvoir apprécier ces enchainements sur des airs connus.
Dans un premier temps, nous aborderons les cadences musicales puis des progressions d'accords avec pour chacue une illustration avec des chansons connues :
I IV I - Satisfaction et She's a rainbow (The Rolling Stones) - Mamma Mia (ABBA)
I V I - Une petite cantate (Barbara)
I V VI - Il jouait du piano debout (France Gall)
IV IVm I - Le chanteur (Daniel Balavoine) - Space Oddity (David Bowie)
IV V I - Prendre racine (Calogero)
III IV V I - I started a joke (The Bee Gees)
II IV I - Rouge (Jean-Jacques Goldman)
II V I - Strangers in the night (Frank Sinatra)
IV II V I - Puisque tu pars (Jean-Jacques Goldman
II IV V I - Cette année là (Claude François)
V I IV I - Everybody needs somebody (The Blues Brothers)
VI II V I - Une petite cantate (Barbara)
I IV VII III VI II V I - I'll survive (Gloria Gaynor)
I V VI - Pour que tu m'aimes encore (Céline Dion)
IV V VI - Je te donne (Jean-Jacques Goldman & Michael Jones)
I III V VII II IV VI - Progression par tierces
I V VI IV - Take me on (A-Ha)
I VI IV V - Stand by me (Ben E King)
bVI bVII I - Lady Madonna (The Beatles)
bVII IV I - Gloria (Van Morrisson - "Them")
bVI bIII I - Mary Jane (Alanis Morissette)
Cadences et progressions en majeur
Les exemples donnés sur cette page seront donnés dans la tonalité des exemples mais sachez que vous pourrez retrouver ces cadences dans la tonalité de votre choix. Il vous suffit de cliquer sur celle de votre choix.
Cadences et progressions en mineur
Les cadences musicales
Qu’il
s’agisse d’accords de trois ou quatre sons,
l’analyse harmonique consiste aussi à repérer
les cadences. Les différentes cadences
détaillées ci-dessous illustrent parfaitement
l'importance de certains intervalles (entre autres l'intervalle de quarte et de quinte). Les cadences permettent de mettre en valeur les tensions qui existent
entre les différents degrés d’une tonalité. Certaines cadences sont connues et appelées sous les termes
suivants :
La cadence parfaite
C’est la résolution
d’un accord de dominante vers sa tonique, soit le degré V vers le I. On retrouve cette cadence I V I dans Hey Jude des Beatles. On peut également la noter dans la chanson Une petite cantate de et interprétée par Barbaracomposée en Do majeur. On y découvre dans le début de la chanson l'alternance entre les degrés I et V.
Une petite cantate - Barbara - 1965 by Société Nouvelle des Editions Musicales TUTTI - Warner Chappell Music France - Paris 8
La première des cadences est bien naturellement la cadence parfaite. Elle apparait dans tous les styles de musique que nous connaissons, que ce soit en musique classique, en jazz mais aussi dans le rock ou la variété.
La cadence parfaite correspond à l'enchainement de l'accord de dominante et de l'accord de toniqueà l'état fondamental. Autrement dit, cela consiste à jouer l'accord du degré V qui exprime une tension harmonique et qui résout naturellement par quinte descendante sur l'accord du degré I.
Cette cadence formée par ces deux accords tonals constitue un repère essentiel pour identifier la tonalité d'un morceau.
D'une part, il faut savoir qu'en majeur, l'accord de dominante est unique à chaque gamme. Par exemple, Sol 7 est l'accord de dominante en Do majeur et il n'apparaitra pas dans d'autres gammes majeures en tant qu'accord diatonique (un accord diatonique est un accord formé uniquement avec les notes de la gamme). Cette remarque en majeur est également vraie en mineur.
D'autre part, l'accord de tonique est l'accord principal de la tonalité et c'est vers lui que les autres accords auront tendance à aller, et en premier lieu l'accord de dominante. L'enchaînement de ces deux accords est omniprésent, voire incontournable. Dans le système tonal, le retour au premier degré est une nécessité, et la meilleure façon d'y parvenir reste avec le degré V. La résolution est facilité par l'intervalle de quinte descendante qui existe entre ces deux degrés.
Il faut également savoir qu'on résout généralement sur l'accord de tonique sans sa septième majeure car celle-ci introduit une instabilité. Or, l'accord du premier degré doit rester stable. Dans la vidéo, vous trouverez deux autres exemples avec la chanson Nous n'aurons pas d'enfant de Michel Sardou et Ma gueule de Johnny Hallyday.
La cadence imparfaite
Que ce soit pour la cadence parfaite ou imparfaite, cela revient à enchainer l'accord du degré V avec celui du degré I. Autrement dit, on joue l'accord de dominante qui résout naturellement sur l'accord de tonique.
Il y a toutefois une différence entre ces deux cadences. La cadence parfaite revient à jouer ces accords à l'état fondamental. Cette résolution se fait principalement dans un mouvement descendant. Cela produit une sensation de résolution absolue, de conclusion et on retrouve un état harmonique très stable.
En ce qui concerne la cadence imparfaite, la résolution de l'accord du degré V vers le degré I se fait avec au moins un des deux accords renversés. Cela signifie que la basse, c'est à dire la note la plus grave d'au-moins un de ces accords n'est pas la fondamentale.
La cadence imparfaite permet d'obtenir une conclusion moins définitive que la cadence parfaite. Ainsi, cela permet de maintenir une certaine tension ou d'avoir une sensation d'inachèvement ou de suspension. La cadence imparfaite adoucit la résolution et donne une sensation de fluidité, d'ouverture et surtout une conclusion moins marquée. Dans la vidéo, vous pourrez comprendre et écouter une cadence parfaite et une cadence imparfaite dans la chanson Confidentielcomposée par Jean-Jacques Goldman.
La cadence rompue
Dans cette vidéo, je vous propose d'aborder la cadence rompue, une sorte d'alternative à la cadence parfaite utilisée pour déjouer nos attentes.
Pour expliquer la cadence rompue, je vais m'appuyer sur deux notions que j'ai déjà abordées. Il s'agit de la cadence parfaite et des fonctions harmoniques des accords.
La cadence parfaite est une résolution harmonique forte et conclusive du degré 5 vers le degré I. Cela crée et donne une sensation de tension, de résolution et de stabilité.
On sait également que les accords ont dans une tonalité donnée une fonction harmonique précise. Il y a trois fonctions harmoniques : la fonction de tonique, de sous-dominante et de dominante représentées par les accords des degrés I, IV et V.
Ces degrés sont les degrés tonals, c'est-à-dire ceux qui représentent au mieux la tonalité. Pour autant, les autres degrés ont également une de ces trois fonctions. On va parler alors de substituts tonals. Le degré II a une fonction de sous-dominante, le degré VII la fonction de dominante et les degrés III et VI celle de tonique.
A partir de là, on peut expliquer la cadence rompue qui consiste à enchainer l'accord de dominante avec un accord qui a la fonction de tonique mais qui n'est pas le degré I. La plupart du temps, il s'agit du degré VI.
La cadence rompue présente plusieurs avantages :
Elle permet d'éviter la conclusion trop prévisible de la cadence parfaite
Elle crée ainsi un effet de surprise
Elle permet d'introduire une couleur différente, souvent plus douce et mélancolique
La transition entre ces deux accords est plus douce également : les accords des degrés V et VI sont conjoints.
Dans cette vidéo, je vous propose un extrait de la chanson Etre une femme de Michel Sardou où j'explique la cadence rompue. Je vous propose ensuite ce même extrait réécrit avec une cadence parfaite et imparfaite.
La demi-cadence
La demi-cadence est utilisée quand on veut laisser la tension de l'accord de dominante en suspens sans effectuer cette résolution qui est naturellement attendue.
Dans une chanson, on peut l'utiliser à la fin d'un couplet juste avant le refrain ou bien encore avant un changement de tonalité, autrement dit une modulation.
Je vous propose dans cette vidéo d'étudier la demi-cadence dans la chanson Juste après de Jean-Jacques Goldman. Dans cet exemple, la tension laissée par la demi-cadence est appuyée par une modulation.
I IV I - La cadence plagale
Passage(s)
répété(s) entre l’accord de sous dominante et de tonique,
plus particulièrement les degrés IV et le I. On peut faire précéder
le IV par le I pour avoir un I IV I. La cadence plagale
peut finir un morceau. Elle est très utilisée
dans le rock. Dans la chanson Satisfaction des Rolling Stonesen Mib Majeur, on trouve ces enchainements d'accords entre les accords de Eb (degré I) et Ab (degré IV)..
On peut également mentionner à titre d'exemple la chanson Mamma Mia d'ABBA composée en Ré majeur.
Mamma Mia - Benny Andersson, Stig Anderson & Bjorn Ulvacus - 1975 Union songs AB (Sweden)
On peut aussi considérer que la relation entre
les degrés II (accord de sous
dominante par la présence du degré IV) et I représentent une cadence plagale
IV IVm I
Dans le cas d’une cadence plagale, le IV ne prépare
pas la dominante mais résout directement sur la
tonique. Il sera possible pour renfocer cette résolution
d’emprunter l’accord IV mineur entre les degrés
IV et I, ce qui donne IV - IVm – I. Cet accord IVm est "emprunté" à un mode mineur (gamme de A mineur). Vous pouvez retrouver toutes les infos et explications dans le cours consacré aux modes et à l'échange modal.
On observe cette cadence dans la chanson Le chanteur écrite et composée par Daniel Balavoine. On est en La majeur. Le degré IV est l'accord de D et on voit bien entre l'accord de D et l'accord de A, l'accord de Dm s'intercaler. Cela nous donne D - Dm - A (je passe les accords sus4 qui sont là pour faire un motif sous dominante / dominante lié au rythme mais qui ne change en rien l'explication sur la cadence IV IVm I)
Le chanteur - Daniel Balavoine - Editions Barclay Morris - Warner Chappell Music France et les Editions Musicales Bicycle
On constate également cet usage du degré IVm dans la célèbre chanson Space Oddity de David Bowie.
Space Oddity - David Bowie - 1969 Onward Music Limited
La demi-cadence
Cadence qui ne «
résout pas », ou plutôt qui reste sur
l’accord de dominante sans résoudre, comme
par exemple II V.
La cadence rompue ou trompeuse
L’accord de
dominante résout non pas vers la tonique mais vers
un substitut de la tonique. Au lieu d'un V I, on aura dans
ce cas V VI par exemple. Dans le cadre de la chanson Il jouait du piano deboutinterprétée par France Gall, on voit bien la progression d'accords I V VI, soit Eb, Bb et Cm en Mib majeur.
Il jouait du piano debout - Michel Berger - 1980 Editions Colline - 44 rue de Miromesnil - 75008 Paris
On peut voir un autre exemple dans la chanson La maladie d'amour de M. Sardou. Au début du refrain, on a l'accord de dominante qui résout sur un substitut tonal de l'accord de tonique, suivi de l'autre substitut tonal. Les degrés VI et III sont des substituts tonals du degré I (ils ont la même fonction). Dans cette chanson, on a Bb suivi de Cm et de Gm respectivement les degrés VI et III de Fa majeur. On a exactement cette même séquence, I V VI III en Fa majeur dans la chanson I'll be there chantée par Michael Jackson.
Proposition et progressions types d'enchainements d'accords
Il faut également noter des enchaînements et progressions d'accords :
II IV I
On peut également
renforcer la cadence plagale I IV I en juxtaposant les deux accords de
sous dominante avant le degré I (IV II I ou II IV I). Je vous propose l'extrait de la chanson Rouge écrite et composée par Jean-Jacques Goldman. Dans ce passage en Do majeur, on a bien l'accord du degré II (Dm) suivi du degré IV (F) et le retour sur le degré I (C). On a bien II IV I soit Dm, F, C.
Rouge - Jean-Jacques Goldman - Editions JRG
IV V I
Cet enchaînement
met déjà en évidence une suite logique
des trois fonctions, à savoir l’accord de sous dominante, dominante et
tonique. Il faut dans ce cas remarquer que ces trois accords
sont majeurs, et renforcent la solidité de la structure.
Cette remarque
est d’autant plus vraie si les accords restent à
l’état de triades (trois sons) et donc aucune
tension n’est exprimée. Dans ce cas, le triton
est absent, la septième occultée et ces
trois accords forment une solide base à la mélodie
avec une progression à laquelle notre oreille occidentale
est habituée (sous dominante – dominante
– tonique).
Pour illustrer le IV V I, j'ai choisi une chanson de Calogéro "Prendre racine" composée en Sol# mineur. On observe bien la progression d'accords des degrés IV (C#m), V (D#7) qui résout sur le degré I (G#m). Il s'agit de la gamme Sol# mineur harmonique.
Prendre racine - Patrice Guirao / Calogero & Gioacchino - Editions Musicales de France (EMF)
On peut faire précéder cette cadence IV V I par le degré VI. C'est ce qu'on observe dans la chanson Y.M.C.A en Sol majeur des Village People. C'est en fait un VI II V I où l'on a substitué l'accord de sous dominante mineur du degré II par l'accord de sous-dominante majeur du degré IV dans une gamme majeure. On obtient donc VI IV V I.
La cadence IV V I est très stable et est très utilisée dans le rock sous forme de triades. Dans Un autre monde, Téléphone utilise cette cadence en Ré majeur.
I III IV V I
Cette progression n'est autre qu'un IV V I à laquelle
on fait précéder le degré III. Le degré III n'est pas le degré le plus utilisé. Il est un substitut tonal du degré I. Donc au lieu d'avoir I I IV V I, on peut écrire I III IV V I. Dans une tonalité majeure, le degré III a la particularité d'être mineur. On retrouve cette cadence dans la chanson (ci-dessous en Sol majeur) I started a joke des Bee Gees.
I started a joke - The Bee Gees - Barry - Maurice & Robin GIBB - 1968 Gibb Brothrs Music Ltd
II V I
La progression II V I est certainement l'une des plus connues. Elle permet bien souvent de terminer un couplet ou un refrain et on la retrouve dans une très grande majorité des chansons. C'est une cadence qui permet de jouer des accords séparés par un intervalle de quinte mais les trois fonctions harmoniques, à savoir sous dominante, dominante avec une résolution vers l'accord de tonique du degré I.
Voici un exemple parmi des milliers, Strangers in the night interprétée par Frank Sinatra.
Strangers in the night - paroles : Charles Singleton et Eddie Snyder - Musique de Bert Kaempfert - 1966 Songs of Universal & Screem Gems-EMI Music
Cette progression permet de faire précéder l'accord de dominante par les deux accords de sous dominante : le degré IV et son substitut diatonique, le degré II. Dans la chanson Puisque tu pars de Jean-Jacques Goldman et tout particulièrement dans ce passage en Ré majeur, on note bien la suite des accords G, Em, A7 et D qui correspond à la suite des degrés IV II V I.
Puisque tu pars - Jean-Jacques Goldman - Editions JRG
II IV V I
Cette progression permet de faire précéder l'accord de dominante par les deux accords de sous dominante : le degré II puis le degré IV. C'est un peu la même progression d'accords que la précédente au détail près que la progression des degrés est conjointes (II IV V). Dans la chanson Cette année là interprétée par Claude François, on note bien la progression II IV V Ien Do majeur, à savoir Dm, F, G qui résout du C.
Cette année là - R. Gaudio et J. Parker - Paroles françaises de Eddy Marnay - 1975 Jobete Music Co - EMI songs France - 20 rue Molitor, 75016 Paris
VI II V I - Progresssion aussi connue sous le nom de l'Anatole en majeur
L’anatole
est un II V I précédé du VI, la quinte
supérieure du II. C’est une construction classique
symbolisée par cette suite de quinte, VI
II V I. On retrouve cette progression dans la chanson Une petite cantate de Barbara. La tonalité est Do majeur, ce qui donne la suite d'accords Am (VI) - Dm7 (II) - G7 (V) - CM7 (I).
Une petite cantate - Barbara - 1965 Société Nouvelle des Editions Musicales Tutti - Warner Chappell Music France - 12 rue de Penthiève - 75008 Paris
Je fais un parallèle avec les outils que j'ai développés sur Musiclic. Vous pouvez rechercher un tableau récapitulatif pour la tonalité majeure ou mineure de vote choix. Prenons la gamme de Lab majeur. Vous avez les degrés notes de I à VII et sous chacun d'entre eux les accords correspondants. Vous retrouverez bien naturellement les accords mentionnés sur la partition et leurs degrés. Parmi les chansons et les extraits analysés, I VI II V I est utilisé dans la chanson Pour un flirt de M. Delpech.
Cette cadence comme toutes d'ailleurs, peuvent être "détournées" en intégrant des accords étrangers sans la dénaturer pour autant. VI II V I est une suite d'accords sépérés d'un intervalle de quinte descendante. On peut substituer les degrés II et ou VI par respectivement II7 et VI7. Les intervalles seront préservés. On pourra alors avoir VI7 II V I ou VI II7 V I ou bien encore VI7 II7 V I.
Cette progression (VI II V I) peut aussi être observée en mineur mais attention, l'intervalle de quinte juste n'est pas observée entre les degrés VI et II comme en majeur. On peut observer cette progression dans la célèbre chanson Lettre à France de M. Polnareff avec l'intégration d'une dominante secondaire.
V I IV I
Quand on juxtapose les deux cadences les plus utilisées dans la musique pop, à savoir I V I et I IV I, on obtient naturellement cette progression V I IV I. Nul doute qu'on peut trouver des centaines d'exemple mais un des plus connus qui peut illustrer cette séquence est la chanson des Blues Brothers, Everybody needs somebody en Fa majeur. Dans cette tonalité, on a donc C (degré V) F (degré I) Bb (degré IV) F (degré I). Cette progression est utilisée tout au long des couplets.
Everybody needs somebody - Bert Berns, Solomon Burke, Jerry Wexler - 1964 by Keetch, Caesar and Dino Music
I IV VII III VI II V I
Cet enchaînement
peut être perçu de deux façons différentes
pour exprimer la même notion : soit il s’agit
du mouvement par quartes (mouvement ascendant), soit du mouvement par
quintes (mouvement descendant). Dans un cas comme dans l’autre,
cet enchaînement représente la résolution
« basique » du son, d’une dominante vers
sa tonique (mouvement par quinte) ou d’une tonique
vers sa sous dominante (mouvement par quarte).
Pour illustrer cette progression harmonique, je vous propose la chanson I will survive interprétée par Gloria Gaynor en 1978. Ce titre composé en La mineur utilise à la perfection cette suite d'accords du début à la fin. On retrouve cette progression dans la chanson Les feuilles mortes interprétée initialement par Y. Montand.
I will survive - Freddie Perren / Dino Fekaris
On retrouve une partie de cette cadence avec les degrés IV VII III VI en mineur dans la chanson Une belle histoire interprétée par Michel Fugain.
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